Fort-DauphinLe début du voyage : Python et les premiers scripts

Tout a commencé juste après le bac. Je venais de découvrir Python, et j'ai immédiatement été fasciné par la possibilité de créer des mini-programmes et des outils avec quelques lignes de code.

Je passais des heures à coder des scripts simples pour automatiser des tâches, explorer des algorithmes, ou simplement créer des projets amusants.

C’était mon premier pas dans l’univers du développement, et je savais que c’était le début de quelque chose de plus grand.

FianarantsoaDeux années de Licence en Génie Logiciel et Base de Données

Mon parcours a pris de la vitesse lorsque j’ai intégré la Licence en Génie Logiciel et Base de Données à l’École Nationale d'Informatique de Fianarantsoa. Pendant ces deux années, j’ai appris à structurer mes idées et à créer des applications plus complexes. J’ai exploré des langages comme Java, travaillé avec des bases de données comme MySQL et PostgreSQL, et découvert la modélisation de systèmes logiciels.

Ces années ont renforcé ma passion pour le développement et m’ont permis de maîtriser les bases essentielles du cycle de vie d’une application, depuis la conception jusqu'à l'implémentation, en passant par la gestion des données.

AntananarivoDépart pour l'aventure

Après mes deux premières années à l'École Nationale d'Informatique de Fianarantsoa, un sentiment grandissait en moi : celui d'avoir atteint un point de bascule. J’avais acquis des bases solides en informatique et en génie logiciel, mais je savais que pour aller plus loin, il me fallait sortir de ma zone de confort, explorer de nouveaux horizons et, surtout, me confronter à des défis encore plus grands. C’est là que l’idée de partir à l’étranger est née. À cette époque, Antananarivo, la capitale de Madagascar, représentait pour moi un tremplin. C’était le moment où tout a pris un nouveau tournant.

L’aspiration à étudier à l’étranger ne m’est pas venue du jour au lendemain. En fait, c'était un rêve qui mûrissait lentement, comme une graine plantée dans mon esprit. J’avais vu des camarades d’école partir à l’international pour poursuivre leurs études, mais à chaque fois, ce n’était qu’une lointaine possibilité, une idée qui me paraissait presque irréalisable. Cependant, au fil des mois, ce rêve a commencé à prendre forme. J’ai décidé que je voulais étudier dans un environnement différent, apprendre auprès d’institutions réputées, me mesurer à un niveau académique plus élevé et, surtout, avoir l’opportunité de rencontrer des gens du monde entier.

Le déclic a eu lieu lors de certaines discussions avec mes professeurs et mentors, qui m'ont encouragé à viser plus haut. Ils m’ont montré qu’il y avait des opportunités pour ceux qui étaient prêts à se battre pour leurs rêves. Mais il ne s’agissait pas seulement de rêver : il fallait concrètement agir pour transformer cette aspiration en réalité. J'ai donc commencé à me renseigner sur les possibilités d’études à l’étranger, les programmes, les bourses, et les conditions d’admission. C’était une période de recherche intense, avec une multitude de démarches à accomplir, mais chaque étape me rapprochait un peu plus de mon objectif.

Et puis, il y a eu cette découverte cruciale : l'Université de Carcassonne, en France, qui offrait un programme en Statistique et Informatique Décisionnelle. Ce programme correspondait parfaitement à mes aspirations et aux compétences que je voulais acquérir. Mais je savais que l’accès à une telle école ne serait pas facile. J'ai dû surmonter des obstacles administratifs, passer par des tests de langue, et bien sûr, convaincre mes proches que ce projet était viable. C’était un saut dans l'inconnu, et je n'avais aucune certitude quant à l’issue du processus, mais j’étais déterminé à tenter ma chance.

Ce qui était à la fois excitant et intimidant, c’était la perspective de quitter ma famille et mon pays pour m’installer dans un autre continent, dans une culture différente. Antananarivo, bien que vibrante et pleine d’opportunités, semblait un peu étroite pour moi à ce moment-là. L’idée de me confronter à une autre façon de vivre, à une nouvelle langue, à une nouvelle manière d'apprendre, c’était comme une promesse d’élargir mon horizon.

Les mois qui suivirent furent un tourbillon de préparation. Je devais non seulement me concentrer sur mes études, mais aussi gérer la préparation de tous les documents nécessaires pour mon départ : la demande de visa, les démarches administratives, l’organisation de mon logement en France. Parfois, c’était accablant, presque décourageant. Mais à chaque obstacle, je me rappelais pourquoi j’avais pris cette décision : je voulais grandir, m’améliorer, et ne jamais avoir de regrets. C’était la possibilité de toucher du doigt un avenir meilleur, de saisir cette chance et de m’impliquer dans des projets plus ambitieux.

Finalement, après plusieurs mois de préparation et de doutes, je suis arrivé à un moment où je n’avais plus de choix : l’aventure était là, toute proche. Le départ vers la France était imminent. Mon cœur battait la chamade, mêlant excitation et anxiété. J’étais prêt à franchir cette porte, à quitter ma zone de confort et à me lancer dans cette aventure qui allait tout changer. Antananarivo allait rester mon point d'ancrage, mais je savais que l’avenir m’attendait ailleurs. La route vers un futur plus grand commençait là, et je n’avais plus qu’une chose en tête : aller de l’avant.

CarcassoneDUT Statistique et Informatique Décisionnelle

Après mes deux années de licence, j’ai poursuivi avec un DUT en Statistique et Informatique Décisionnelle à l’IUT de Carcassonne. Cette formation m’a permis d’approfondir mes compétences en analyse de données et en développement d’applications pour la prise de décision. J’ai acquis une solide maîtrise des statistiques appliquées, ce qui m’a ouvert de nouvelles perspectives en matière de modélisation et de gestion de bases de données.

Ce DUT m'a donc permis de poser des bases solides en matière de data science et de développement décisionnel, deux compétences clés dans mon parcours actuel en tant que développeur fullstack.

SicovalPremiers pas dans le monde professionnel

J’ai ensuite eu l’opportunité d’effectuer des stages qui ont marqué mon entrée dans le monde professionnel. Mon premier stage chez Takalou Sarl m’a permis d’approfondir mes compétences en génie logiciel et base de données. Puis, lors de mon stage en tant que technicien data au Comité d'agglomération du Sicoval, j’ai travaillé sur des projets autour de la valorisation de données OpenData. J’ai créé des visualisations de données destinées aux élus, en utilisant des technologies comme AngularJS et Talend.

MyDigitalSchoolBachelor Concepteur Développeur d’Application

Mon aventure a continué avec mon Bachelor Concepteur Développeur d’Application à MyDigitalSchool Toulouse. C’est là que j’ai réellement affiné mes compétences en tant que développeur fullstack. J’ai travaillé sur des applications web SIG, développé des plugins JavaScript diffusés en CDN, et conçu des API REST en PHP. J’ai également acquis une solide expertise dans les tests fonctionnels avec Postman et perfectionné l'utilisation des outils de développement modernes, comme Docker et CI/CD.

SOGEFIL’immersion dans la réalité du travail

Lorsque j'ai rejoint SOGEFI en tant qu’alternant développeur FullStack, je savais que j’allais plonger dans des projets techniques stimulants, mais je n'avais pas anticipé à quel point cette expérience allait être déterminante pour moi. SOGEFI, spécialisée dans l'ingénierie géomatique, m'a rapidement initié à un domaine unique où le développement logiciel et les systèmes d'information géographique (SIG) s'entrecroisent. Ce monde nouveau de la géomatique a été pour moi une véritable révélation : chaque projet mêlait la rigueur des données spatiales et la complexité technique de la visualisation géographique.

En travaillant sur des applications web SIG (Systèmes d'Information Géographique), j'ai pu concevoir des interfaces permettant de représenter des données géographiques de manière interactive et performante. L'une de mes principales missions était de développer des visualisations avancées avec des technologies telles qu'Amcharts.js, permettant de transformer des données géospatiales complexes en tableaux de bord intuitifs et dynamiques. Ce n'était pas seulement une question de programmation : chaque ligne de code devait répondre aux exigences spécifiques du domaine géospatial, avec une attention particulière à la précision et à la fluidité des cartes et des graphiques. C’est en me confrontant à ces exigences que j’ai commencé à apprécier l’importance de l'excellence technique.

C'est dans cet environnement que ma passion pour le DevOps a réellement pris forme. L'ingénierie géomatique repose sur des volumes importants de données, des calculs intensifs, et des infrastructures qui doivent fonctionner de manière fiable 24h/24. En intégrant une approche DevOps, j’ai pu voir comment l’automatisation, la gestion d'infrastructure avec Docker, et les pipelines CI/CD facilitent le déploiement continu et garantissent des mises à jour sans interruption, un aspect crucial pour les projets de géomatique qui dépendent d'une grande précision et d'une disponibilité constante. SOGEFI m'a permis de réaliser l'impact que peuvent avoir les pratiques DevOps dans un domaine aussi pointu que la géomatique : chaque amélioration, chaque optimisation permettait d’offrir une expérience utilisateur plus fluide et des performances accrues, essentielles pour des utilisateurs tels que les urbanistes, les ingénieurs, et les collectivités territoriales.

Travailler sur ces projets géomatiques m’a aussi sensibilisé à l'importance de la gestion des données spatiales et de leur visualisation. J’ai appris à manipuler et optimiser des bases de données géospatiales, à assurer la cohérence des informations géographiques, et à structurer des API performantes pour servir ces données de manière optimale. Cette expérience m’a non seulement permis de comprendre l’envers du décor des applications SIG, mais aussi de renforcer mes compétences en architecture logicielle et en gestion de la performance.

Au-delà des aspects techniques, j’ai eu la chance de participer à des réunions avec les équipes clientes, où j’ai pu voir comment chaque demande spécifique se traduisait en exigences techniques, et comment nous devions constamment adapter nos solutions aux besoins réels des utilisateurs finaux. Cette interaction directe avec les utilisateurs m’a permis de mieux saisir l'importance de l'expérience utilisateur (UX) dans le développement géomatique : la cartographie et les outils d'analyse ne devaient pas seulement être précis, ils devaient aussi être intuitifs et adaptés aux différents profils d’utilisateurs.

Finalement, cette immersion chez SOGEFI a transformé ma vision du développement logiciel. L'ingénierie géomatique m’a appris à ne jamais négliger la précision et la rigueur des données, et le DevOps m’a ouvert les yeux sur l'importance d'une infrastructure fiable et agile. Aujourd’hui, je suis convaincu que le DevOps et l’excellence technique sont indissociables de la réussite d’un projet, particulièrement dans des domaines aussi exigeants que la géomatique.

Grâce à cette expérience, j'ai non seulement renforcé mes compétences techniques, mais j’ai également développé une véritable passion pour l’ingénierie géomatique et la culture DevOps. Ces connaissances et cette passion continuent de me guider, et je suis plus que jamais déterminé à poursuivre ma progression dans ces domaines, avec la conviction que chaque amélioration, chaque innovation peut contribuer à des solutions toujours plus performantes et adaptées aux enjeux complexes du monde actuel.

MyDigitalSchoolVers l’avenir : Un développeur en pleine ascension

Aujourd'hui, avec mon Master en Développement Full Stack en poche et une certification en cybersécurité ANSII, je suis plus déterminé que jamais à évoluer dans ce domaine. Fort de mes compétences en gestion de projet, en développement d’API, et en visualisation de données, je suis prêt à relever les défis technologiques qui se présentent. Mon objectif est de continuer à apprendre, à m’adapter aux nouvelles technologies, et à créer des solutions qui font la différence.